- consulteur
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• 1458 « personne consultée »; de consulter♦ Relig. Consulteur du Saint-Office : théologien chargé par le pape de donner son avis sur une question de foi, de discipline.⇒CONSULTEUR, subst. masc.[Correspond à consulter I]A.— Vx. Personne qui donne des consultations, que l'on consulte. Synon. conseiller.B.— Spéc., RELIG. CATH. Consulteur romain; consulteur de la Congrégation pour la Doctrine de la foi; consulteur du Saint-Office (vx). Théologien hautement qualifié chargé par le pape d'étudier à fond des questions particulières de foi ou de discipline. Il semblait juste que le pape prît de nouveau l'avis des théologiens consulteurs (SAINTE-BEUVE, Port-Royal, t. 2, 1842, p. 516) :• Un grand nombre de jurisconsultes et de théologiens sont attachés à l'inquisition comme consulteurs. Le général des Dominicains et le maître du sacré palais sont consulteurs-nés.STENDHAL, Rome, Naples et Florence, t. 2, 1817, p. 370.— DR. CAN. Consulteurs diocésains. Prêtres chargés d'être dans certains cas les conseillers de l'évêque pour suppléer le chapitre cathédral dans les diocèses où celui-ci n'existe pas.— Curés consulteurs. ,,Prêtres choisis au cours du synode diocésain parmi les curés du diocèse pour conseiller l'évêque lorsque celui-ci veut déplacer un curé de sa paroisse contre son gré`` (Foi, t. 1, 1968, s.v. conseil).— Vx. [Chez les Capucins] Religieux qui donnait son avis au général.Prononc. et Orth. :[
], fém. [-
]. Ds Ac. 1718-1932. Étymol. et Hist. 1458 « personne que l'on consulte » (A. GRÉBAN, Myst. de la Passion, éd. O. Jodogne, 30219). Dér. de consulter, suff. -eur2, prob. sur le modèle du lat. class. consultor « conseiller », dér. de consultum, supin de consulere (consulter). Fréq. abs. littér. :6.
consulteur [kɔ̃syltœʀ] n. m.ÉTYM. 1458, « personne consultée »; de consulter.❖♦ Relig. || Consulteur du Saint-Office : théologien chargé par le pape de donner son avis sur une question de foi, de discipline.1 C'est ce qui paraît parfaitement par les avis des consulteurs auxquels le pape les (les cinq propositions) donna à examiner.Pascal, les Provinciales, 17.2 On nomma des consulteurs. Ils examineraient avec le plus grand soin la matière du livre des Maximes. Il est fort possible qu'Innocent XII ait pensé gagner ainsi un temps précieux, pendant lequel l'affaire s'apaiserait.F. Mallet-Joris, Jeanne Guyon, p. 397.
Encyclopédie Universelle. 2012.